Messieurs les ... (4)

Ca vous tente un nouveau concourt ?

Vous devez cette fois organisez un petit débat, sur le thème que vous voulez. Ce débat, sous forme de discussion, doit être aussi convaincant d'un coté que de l'autre, de sorte qu'il n'en ressorte aucun vainqueur mais que chacun soit conforté sur ses positions.

Pour que le thème du débat soit clair vous le donnerez en titre de votre texte ... ça permettra de mieux les différencier

Citation :

Ex :

-Politique-

Sarkozy vs Royal

- T'y connais rien en sous marin nucléaire on en a 15
- Perdu, on en a 3
- Heu ... si vous permettez une interruption de ma part nous en avons 5, glisse subrepticement l'ami PPDA

Bon l'exemple est mauvais, mais il vaut ce qu'il vaut



Vous avez jusqu'au 20 Aout pour ecrire.

Tiens c'est marrant, je suis en train de lire le livre de M° Badinter contre la peine de mort et dedans (j'y suis en plein) il y a la retranscription d'un débat entre M° Badinter, Jean Laplanche et Michel Foucault et justement à la fin on ne sait qui a raison ou tort et chacun est plus fort dans ses positions !
Dommage que ce soit un peu long !

tricheur et fier de l'être en plus

canarisi a écrit:

tricheur et fier de l'être en plus

Voui !!!!
Mais sur le coup ça va pas être possible, trop trop long !

pour info, le 20 aout, c'est à peine dans 10 jours, si ça intéresse quelqu'un.

et complément d'info, le débat doit être le centre de votre texte, mais vous avez droit d'y poser quelques reflexions à coté, hein !

Et pomper le débat du forum sur la CPC et le tirage au sort, où personne n'a tort ? C'est possible ??

si tu es suffisamment habile pour en faire quelque chose de pas trop long ... tu es libre max, je noserai pas brider ton imagination stérile

canarisi a écrit:

si tu es suffisamment habile pour en faire quelque chose de pas trop long ... tu es libre max, je noserai pas brider ton imagination stérile

Tu ne m'as pas compris, je voulais tout reprendre sans modification, il n'est nullement dit dans le règlement que le texte doit être court....

Mais peut être y a-t-il un comité de préselection qui se permet de censurer les textes avant diffusion et qui pourrait refuser des textes ?

absolument pas, seulement l'expérience prouve que le lecteur moyen n'aime pas les longs textes

chouette, un 3e texte ... bon, avec ça on ne va quand même pas aller très loin. Mais bon, j'en ai marre de vous laisser des jours en plus pour rien, donc dès que je suis motivé, c'est à dire ce week end, je vous mets les textes et vous veaute

Bon j'ai tardé à vous les montrer, mais voici les 3 textes de ce 4e et dernier concours. Je n'ai plus vraiment envie de faire tout ce cirque pour 3 textes péniblement obtenus, donc je vais m'arrêter là.

Alors profitez en bien.



Vous avez au moins une semaine pour faire vos choix vu que je pars la semaine en Espagne.
Bonne lecture et bons votes.

Citation :

Transports : moto ou voiture ?

- Attends mais y’a même pas photo ! Au moins en moto, t’as des sensations, l’adrénaline à l’accélération, les virages où faut se pencher… c’est pas ta Twingo de pépère que ça va t’arriver
- Euh excusez-moi, Môssieur, mais d’une nous n’avons pas élevé les cochons ensemble, et de deux, les voitures ne se limitent pas aux Twingo, vous pouvez aussi avoir de belles sensations avec des grosses cylindrées.
- OK man te fâche… je veux dire, ne vous fâchez pas ! Mais votre argument sur les grosses cylindrées est un peu léger, car il faut avoir les moyens de se payer une telle caisse, et c’est pas facile d’avoir des sensations sur route… avec n’importe quelle moto on y arrive !
- Admettons, mais pour partir en vacances, la voiture est tout de même bien plus pratique, et plus conviviale. En outre l’autoradio permet de divertir tout le monde sur les grosses distances.
- Waw l’autre hé, ça existe les rangements annexes sur les motos ! Et puis on peut aussi se parler ou écouter la radio sur une moto avec les appareils d’aujourd’hui !
- Bien entendu ! D’ailleurs comme vous me le faisiez remarquer au début, ce sont des accessoires bons marchés, accessibles à tout le monde. Et la tente, la poussette de la petite rentrent bien entendu sur votre deux roues. Ah et puis j’oubliais, mais quand il pleut à torrent, votre moto vous protège-t-elle des intempéries ?
- Mais bon sang, mais rappelle-toi… rappelez-vous ce que je vous ai dit au début ! La moto c’est des SEN-SA-TIONS, la météo ça fait partie du jeu… et donc du plaisir ! En parlant de plaisir, si j’peux me permettre, comment ne pas parler de cette nana que j’ai prise en stop l’autr’jour, une vraie bombe ! Comme elle était collée contre moi hummmm… j’vous raconte pas le trajet !
- Ah mais sachez que la voiture aussi offre de nombreux avantages à ce sujet, outre les banquettes dépliables, nous avons…
- MESSIEURS !!!! Désolé de vous interrompre mais nous sommes à une heure de grande écoute et de toute façon nous devons rendre l’antenne. A la semaine prochaine !

Citation :

Philosophie : Autrui et la connaissance de soi.

Encore une matinée écrasante. Malheureusement, le week end n'est pas loin, il ne me reste qu'une journée de liberté, loin de ma famille, loin des autres, à goûter avant que ne reviennent les incontournables réflexions familiales de fin de semaine. Seule lueur au tableau : mon cours de philo.

Je ne le sais pas encore, mais j'adore ce prof. Toujours au plus compréhensif, nous écoutant réellement, sans écraser nos paroles par ses propres idées. Le seul être à ma connaissance avec qui on pouvait réellement avoir un dialogue.

Lui aussi, je pense, appréciait discuter avec moi. Il m'avait déjà dit : "C'est quand même bizarre : tu es si jeune et tu parles déjà comme quelqu'un de 30 à 50 ans!" La meilleure appréciation que j'ai pu avoir de sa part.

Mes notes, elle, ne suivaient pas ce chemin. A moins de considérer que des 2, 3 et 4 soient du même ordre.

Et zut, voici le cours qui touche à sa fin, et je n'en ai rien écouté, encore une fois...

Je tends l'oreille et saisi les quelques derniers mots. Je jette un regard sur les notes de mes voisins, et le titre me réjouis : Autrui. Je pourrais rester discuter avec lui en cette soirée débutante, avant de rentrer vers cette prison sans barrière.

Le cours se fini.
Mon prof semblait aussi m'attendre.
Je laisse les élèves sortir un à un, n'ayant guère besoin de simuler une flemme qui m'est légendaire.
Je me lève, en dernier.
Il m'observe et me sourit.

Je tiens son regard, amicalement.
- Bonne soirée. Me lance-t-il.
- Bonne soirée Monsieur... Dites, je peux vous poser une question?
- Oui. Je pensais bien que tu voudrais parler du cours.
Ses yeux emplis d'une joie enfantine brise toutes mes barrières. Et comme à chaque fois, je me livre à lui comme à personne d'autre :
- Oui. Vous pensez vraiment que les autres sont si important que ça pour se connaitre soi-même?
- Oui, car j'ai la conviction qu'on ne peut pas vraiment se connaitre si on ne regarde pas comment sont les autres.
- Mais, les autres, ce sont les autres, il n'ont presque rien à voir avec nous. Pour se connaitre soi-même, il suffit de connaitre ses propres pensées, ses propres limites...
- Mais, tes limites, enfin, pour la plupart, elles existent uniquement parce que les autres existent. Comprendre sur quel terrain les autres évoluent permet de savoir sur quelle parcelle tu pourras toi aussi vivre ta vie.
- Ces limites ne sont que celles de la liberté : je sais bien qu'il ne faut pas empiéter sur le territoire d'autrui, mais, personnellement, je me suis toujours si restreins que cela étonnais parfois mon entourage et les faisait se croire extravagant à mes cotés. Donc, jamais la connaissance des libertés d'autrui n'a influencé la mienne. Donc, ceci prouve, au moins sur ce point, qu'on a pas besoin de savoir ce que sont ou font les autres pour se connaitre soi-même.
- Mais tu es d'accord que tout le monde ne s'impose pas les même limites que tu t'es imposé toi-même et doit donc prendre en compte celles des autres pour poser les leurs?
- Ben... C'est que... Je n'ai encore jamais vraiment fait attention aux autres...
- Mais, sinon, se connaitre soi-même, ce n'est pas que les limites de la liberté, c'est aussi et surtout ce qu'on ressent. Et tu ne me diras pas qu'on a pas besoin des autres pour ressentir quelque chose comme l'amitié ou l'amour?
- Pourquoi vouloir ressentir ça? Ça ne sert à rien. Et puis, je vois pas en quoi ça peut aider à se connaitre soi-même...
- Mais... C'est un peu pour ça qu'on vit, non? Faire des connaissances, connaitre le bonheur...
- Je ne suis pas d'accord : si on vit c'est simplement parce que deux être ont cru bon s'accoupler en laissant la fécondation faire son affaire, sans connaitre l'état de conscience de l'être à venir. Après, on vit, juste à cause de ça, mais le but pour lequel on vit, c'est nous-même qui nous l'imposons... A moins de ne pas vouloir sortir de l'effet foule et faire comme tous les autres. Et puis, au final, tout finit par disparaitre.
- Mais, les sentiments sont des choses qu'on peut ressentir, qui nous appartiennent, qui font partie de nous. Savoir ce qu'il sont est donc aussi connaitre une partie de nous-même, non?
- Ça je dis pas non, mais pour avoir un sentiment, il n'est pas nécessaire de connaitre la personne pour qui on le ressent : Combien de personnes tombent soi-disant amoureuse d'une autre sans jamais rien connaitre d'elle, mais en s'en faisant tout un film? Et puis, pas uniquement pour une personne : certains peuvent tomber en adoration devant un paysage, ou encore un instant durant lequel ils ont ressenti pour une raison ou une autre quelque chose d'inexplicable...
- C'est vrai, dans un sens. Mais je pense que tu as encore beaucoup à découvrir en t'ouvrant aux autres, coté sentiment. Et là, tu comprendras qu'il y a une grande partie de toi que tu ignores.
- Bof, j'ai déjà eu une petite-amie, pour qui j'ai eu des sentiments, mais rien de différent par rapport à ce que j'avais déjà deviné ou ressenti auparavant.

Une sonnerie - celle de fin de récréation et début du dernier quart de journée de cours - retentit, nous forçant à finir notre discution avant l'arrivée d'une meute galopante de morveux écervelés. Il me fallait me sauver avant qu'ils ne me voient, et partir à l'autre bout de l'établissement rejoindre ceux qui m'avaient été imposés comme camarades.

- Peut-être que notre vision diffère du fait de nos caractères. Je ne ressens pas la nécessité d'aller vers les autres pour savoir ce que je suis, ou qui je suis. Mais peut-être que nos définitions de "ce que l'on est" diffère aussi... Et c'est pourquoi on ne pourra pas tomber d'accord... Bien que j'ai quand même l'impression que ça soit la même.
- Peut-être bien, oui. Allez, je te laisse. A lundi!
- Au revoir Monsieur.

Étrange influence qu'a cet être étrange que je m'imagine ne pas être humain. Trop différent de ceux que je croise chaque jour, sans voile ni hypocrisie. Des discutions qui nous sont banales, mais soutenues pour les oreilles d'un autre. Des petites bouffées d'oxygène pour mon esprit.
C'est d'un pas lent, pourtant, que je m'en vais rejoindre ma prochaine salle de repos. Notre discution continuant son fil en mon être.
Et s'il avait raison? Et si il y avait en ce monde des êtres dont je ne soupçonne pas même l'existence caractérielle? Faut voir. Je pense avoir tout testé du coté des caractères, j'ai vu un coté assez obscur, j'ai lu et me suis forgé un qui soit à l'opposé de ceux-là. J'ai pu voir d'autres qui étaient entre deux... Mais rien qui ne pouvait changer mon opinion sur le sujet...
Mais nul ne sait de quoi demain sera fait - et heureusement d'ailleurs...

Citation :

Héroïsme

- De l’héroïsme ? Mon cul, ouais ! Il nous a laissé comme des cons, dans la merde jusqu’au cou. Pire que ça, il nous a enfoncés dans la merde avec son putain d’héroïsme.
- Tu ne peux pas dire ça, Andy. Il nous a sauvés la vie. Il s’est jeté entre eux et nous pour nous sauver la vie. Et il en est mort.
- Il aurait mieux fait de ne rien faire alors. Parce que dans l’histoire il a quand même pris la meilleure part, rétorque le dénommé Andy, un jeune garçon d’à peine 14 ans mais qui en parait déjà 16 ou 17.

Sale, les cheveux crasseux et en bataille, vêtu de chiffons troués et délavés, il a les pieds entravés par une chaine qui lui scie les chevilles depuis bientôt 3 mois. Debout au milieu d’une immense plantation souterraine de coca il répond à sa sœur, d’un an son ainé et à laquelle on donnerait à peine 12 ans. Celle-ci est chétive et pâle, presque transparente. Son corps est marqué de traces de coups et de coupures. Ses yeux cernés de noir semblent ceux d’une femme de 90 ans, tellement différent de ceux de son frère dans lesquels brillent une sombre lueur de colère, une lueur qui sait disparaitre lorsqu’un garde s’approche d’eux.
Autour d’eux trois nouveaux venus, trois nouveaux esclaves du cartel, qui ont demandé comment Andy et Gia se sont retrouvés ici. Et une nouvelle fois, lorsque Gia a parlé de leur père, la querelle a éclaté.

- Tu ne peux pas lui reprocher d’avoir donné sa vie pour nous, Andy. Il nous a protégés. Il s’est battu pour nous permettre de fuir. Il a lutté jusqu’au bout de ses forces et ..
- Et grâce à son superbe héroïsme nous avons eut la chance d’être battu à mort, puis jeté dans un trou comme des chiens. Après ça ces enfoirés ont été suffisamment gentils pour nous soigner, surtout toi. Ils ont adorés te soigner … pour pouvoir mieux te violer tous les soirs. C’est vrai, on en a de la chance. Pouvoir vivre en enfer avant même d’être mort, c’est chouette. Passer nos journées dans cette chaleur à trimer comme des bêtes. Dormir dehors, dans le froid, attachés à un piquet comme un chien enragé avec tout juste une gamelle d’une eau boueuse. Tout ça par la faute de … sa faute à lui. Putain de merde ! Personne ne lui a demandé de jouer au héros. Ca a servi à quoi ? Tu peux me le dire à quoi ça a servi ? On se retrouve exactement là où le cartel voulait nous emmener. Tout ce que ça a changé c’est que notre vie est encore plus abominable. Les gardes nous surveillent de plus près. Et dehors il n’y a plus personne pour s’inquiéter de notre sort, puisque les seules personnes concernées se sont si généreusement sacrifiées !
- Il voulait qu’on s’enfuit, sanglote Gia. Quand il a sauté sur le premier tueur il nous a crié de partir dans la jungle, que là bas ils ne nous retrouveraient pas. Il savait qu’il ne pourrait pas s’en sortir vivant, mais il a fait ça pour que nous deux … pour qu’on puisse s’échapper et vivre. Il fallait qu’on parte très loin, loin du village, loin du cartel…
- Mais c’est raté, remarque cyniquement Andy, avec un regard glacé pour sa sœur.
- Oui, c’est raté ! Mais ce n’est pas à cause de Papa. Il a agit en héros et tu le sais. Il aurait très bien pu nous laisser partir, faire comme si nous n’existions plus, comme si nous étions morts. Il aurait même touché un peu d’argent pour son silence et pour faire d’autres enfants, comme on fait nos voisins. Mais il s’est sacrifié pour nous.
- Génial. Comme ça il est devenu saint, il n’a aucun remord à avoir. Et surtout il n’a plus besoin de se soucier de nous. Ben non, puisqu’il est mort. Il a finit de vivre ; finit de souffrir ; finit de s’inquiéter pour nous. C’est bien ce que je disais. Il a eut la meilleure part. Il a peut être pris quelques coups, mais il en a pris tellement moins que nous. Ca n’a même pas duré 3 minutes avant qu’il ne l’achève d’une balle dans la tête. Nous ça fait 3 mois … 3 mois qu’ils nous battent ; 3 mois que j’attends qu’il me loge une balle en pleine tête, comme lui, pour enfin arrêter de souffrir. Est-ce qu’il faut que je joue au héros, comme lui, pour mériter ça ? Est-ce qu’il faut que je me jette sur celui qui viendra te chercher ce soir, celui qui viendra prendre son pied avec ton corps pendant que tu deviendras encore un peu plus folle ? Est-ce que comme ça je deviendrai un héros moi aussi ?

Gia ne répond pas cette fois. Ses larmes l’étouffent, l’empêchent de parler, de voir. La froideur de son frère la rend un peu plus folle chaque fois qu’ils parlent du sacrifice de leur père. Comment peut-il être aussi abominable ? Comment peut-il ne pas voir l’héroïsme de leur père, son amour immense ? Et que dire face à une telle rage ? Andrew est sourd à tout ce qu’elle pourrait dire. Il refuse d’écouter ses arguments. Sa colère est si grande…

- Ou alors peut-être que je devrai me jeter sur celui qui arrive pour nous empêcher de parler ? reprend son frère en voyant un garde s’approcher en criant. Mais c’est con, je ne me sens pas l’âme d’un héros… C’est tellement lâche un héros !

aucun vote, ou presque, venant d'ici ... tout le monde s'en fout ?


Bon allez, bientôt le résultat .... la semaine prochaine

Et moi je suis aucun ou ou presque ????

kysic a écrit:

Et moi je suis aucun ou ou presque ????

toi tu es le presque.... rejoins depuis peu par marshall

On peut encore voter ?

oui, m'sieur.

Tant que les résultats ne sont pas tombés, c'est à dire jusqu'à ce week end, les votes sont possibles

Avec un mois de retard voici donc les résultats sans fioriture :

1er : L'héroïsme, avec 20 points

2e : Autrui et la connaissance de soi, avec 13 points

3e : Transport : Moto ou voiture ?, avec 12 points


Avec 8 votants, je devrais être assez contents vu le peu de participation.
A part ça on remarque que L'héroïsme à écraser la concurrence récoltant le maximum de points moins 1. Que des premières places, sauf une seconde. Les deux autres ont chacun une première place (et oui, l'auteur de L'héroïsme ne vote pas pour son texte donc ça laisse deux autres 1eres places).

Bref, ce fut quand même un concours sympa, je regrette juste le manque de textes et donc de choix.


Pour le reste, je vous laisse lire les critiques telles que je les ai reçues ou presque (censure oblige), chacune correspondant à un vote (mais certains n'ont fait que me dire 1,2,3, donc pas de place pour eux ^^). Les auteurs apprécieront, les autres s'en fouteront... pas grave.




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première place : le troisième texte : l'héroïsme... Que j'aurais plutôt intitulé : "La vie peut être parfois pire que la mort" Smile

Et en second : le premier : Transports : moto ou voiture?


Pour l'héroïsme : j'y ai vu une ou deux petites erreurs, mais la lecture est fluide... Et, en plus de l'impératif (assez large) du concours, il y a une mise en scène, qui permet de comprendre la discution...


Bien qu'aucune mise en scène ne soit présente (ou presque, à la dernière ligne) dans le premier texte, celui-ci respecte les règles du concours, mais me reste quand même assez distant...
Et bien que le premier texte soit réellement le seul qui ne cède de terrain pour l'une ou l'autre des argumentations, c'est aussi celui qui me reste le plus distant...


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1- Héroisme : très bien amené, original et plaisant à lire. Je ne lui vois pas de défaut et même sa morale est drôle et intéressante.

2- Philosophie : bien exécuté et très réfléchi, le style lent ne m'a pas emballé autant que l'héroisme. Il doit aussi sa seconde place au fait que l'on ne ressente pas autant le status quo dans le débat que dans l'autre texte.

3- Transports : je l'ai bien aimé et je l'ai trouvé agréable. Mais il manque légèrement d'originalité et de profondeur comparé aux deux autres, même si le dialogue est sympa est la règle très respectée.

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Alors en 1er, le 3è Gros débat, on peut facilement s'imaginer que c'est une histoire vraie et c'est ce qui le rend si vivant. La conclusion est à la hauteur du texte, surtout le passage central où le discours est à la fois rythmé et bien écrit. Un très bon texte.

En 2, le 1er texte : Sympathique débat entre 2 mecs plongés dans leurs convictions, qu'on peut résumer à l'idée "les automobilistes pensent que les motards sont cons" et inversement. J'aime bien, c'est rythmé aussi mais un poil trop court, ce qui laisse penser que l'auteur a eu un manque d'inspiration, dommage.

En 3, le 2è texte. J'aime beaucoup la philo pourtant, c'était un des 2 cours qui m'intéressaient en terminale ^^ Mais là, je reste vraiment sur ma fin. Texte long, avec une discussion bien présente mais trop plate pour que je m'accroche au fil. Et la conclusion est du même accabit, dommage, l'idée de départ me plaisait.

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1er Héroisme : j'aime bien le ton et le ruthme du dialogue, ca tient en haleine.
2ème Philosophie : J'ai eu du mal à accrocher tout du long mais c'est bien écrit quand même
3ème Transport : bien tourné mais trop banal à mon gout

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1 - Le premier : Débat tellement d'actualité et très bien tourné.

2 - Le 2e : La aussi arguments bien tourné mais on sent bien que le garçon a de meilleurs arguments.

3 - Le 3e - Trop philosophique pour moi.


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Je mets héroïsme en 1, car j'ai bien aimé la façon dont le débat a été inséré au milieu d'une histoire, et le débat en lui-même est bien mené, même si on note une petite faiblesse chez la fille.
Quant à l'autre texte, il n'est pas mal non plus et me fait penser un peu à l'élégance du hérisson si tu l'as lu (excellent livre au passage) par le côté "élève doué qui se cache" tout comme la concierge et l'ado dans le livre. Mais j'ai un peu moins aimé, il faut dire que la philosophie n'est pas ma matière préférée... Deux bons textes en tout cas, bien meilleurs que le mien fait de façon un peu précipitée.


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Choix difficile, mais j'opte finalement pour le texte philosophique en 1 malgré sa longueur et ses phrases parfois difficiles. Mais le débat auto/moto m'a choqué à ma première lecture par l'écriture "particulière". Ceci dit le texte est bon et ce fut difficile de trancher.

Merci à toi Canarisi pour ce concours qui est bien sympa, même s'il se fait en petit comité. C'est pas parce que l'on dit que plus on est de fous plus on rit que l'on ne peut pas s'éclater avec peu de personnes !

Ah bah j'avais moi aussi oublié ce concours ^^ Merci quand même pour les résultats

kysic a écrit:

Merci à toi Canarisi pour ce concours qui est bien sympa, même s'il se fait en petit comité. C'est pas parce que l'on dit que plus on est de fous plus on rit que l'on ne peut pas s'éclater avec peu de personnes !

ça c'est évident... et puis finalement avec tous les votants qu'il y a eut, ce n'est pas si mal quand je vois tous les autres concours qu'il y a sur ce forum et pour lesquels on ne peut presque jamais récupérer de votant non-participant ...